ASSISES DU LIMOUSIN (9-10 Février 2006, ENSIL, Limoges)
Agriculture écorégionale et souveraineté alimentaire
Face aux risques climatiques et énergétiques, quels enjeux pour demain ?
Avec la participation de :
Albert Jacquard, Pierre Rabhi, Edgar Morin, Corinne Lepage, Christian Brodhag, Yves Cochet, Marie-Hélène Aubert, Henri Thépaut, François Dufour, Jean Verdier, Hugues Toussaint, Philippe Desbrosses, Patrick Viveret, Silvia Pérez Vitoria, Olivier Le Curieux-Belfond, Guy Bessin, Patrice Bailleux, Iuli Nascimento, Anne-Marie Sacquet, Jean Laurens, ALDER, Jean-Claude Diebolt, Jacques Maret, Thierry Jaccaud, Marieke Aucante, Armelle Guignier, Thierry Spriet, Emmanuel Bailly.
Extrait de la plaquette de présentation :
Pourquoi « Les Assises du Limousin » ?
La situation climatique et énergétique est-elle aussi grave que nous le dit Nicolas Hulot ? Sommes-nous en train d’aménager ou de déménager les territoires ? Peut-on ne pas subir et créer des milliers d’emplois grâce à une alimentation écologiquement responsable ?
2 journées de débats, conférences et tables rondes organisées par Alder et L’Intelligence Verte
Jeudi 9 et vendredi 10 février 2006 - LIMOGES - École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Limoges
Notre monde développé, hyper sophistiqué, paraît voué à un progrès éternel. C’est une illusion qu’il faut chasser bien vite. Notre survie dépend d’un fragile équilibre avec la nature et nous nous sommes rendu plus que dépendant de ressources non renouvelables dont nous voyons la fin.
C‘est la stabilité du climat pendant des millénaires qui a permis à l’humanité de s’épanouir sur Terre ; l’accès à l’énergie fossile a donné cette puissance colossale au monde moderne que l’on connaît. Pourtant l’abus de son usage va rompre le fragile équilibre du climat. La fin de l’énergie bon marché va remettre en cause notre économie construite sur une énergie abondante et peu chère.
L’homme n’est pas maître de tout sur Terre. Les prochaines règles du jeu vont être dictées par la nature. Il nous reste le choix entre : gérer ou subir.
Le développement durable veut être un outil pour gérer. Il nous propose les économies d’énergies, les énergies renouvelables... et mille mesures et bonnes intentions.
La relocalisation de l’économie est sûrement une des mesures les plus efficaces. Outre qu’elle s’imposera d’elle même à terme, elle est parmi les actions qui auront le plus d’efficacité par une meilleure gestion des flux d’énergies et de matières premières.
D’après l’ONG britannique Safe Alliance, un repas basique - un peu de viande, des céréales, des fruits et des légumes - comprenant des ingrédients importés, peut facilement générer quatre fois plus de gaz à effet de serre que le même repas préparé avec des ingrédients locaux.
L’agriculture intensive est pourtant très dépendante de ses intrants non renouvelables. Combien d’années encore pourra t’on maintenir ce modèle de développement ? Notre alimentation quotidienne provient de contrées de plus en plus lointaines entraînant avec elle avec son cortège de risques : interruption des flux, crises sanitaires et sociales...
Le constat d’abandon de la production des cultures vivrières sur tout le territoire national et européen, corrélé à des événements « sur-naturels » et à d’autres facteurs conjoncturels doit être établi auprès de tous et faire prendre conscience que la mise en place d’une stratégie de gestion des risques à l’échelon des régions d’Europe est aujourd’hui une priorité d’ordre nternational. Une politique agricole régionale dès lors qu’elle ne peut garantir un approvisionnement en produits de première nécessité, entraîne irrémédiablement sa population dans un contexte de vulnérabilité alimentaire et cela même en cas de crises mineures.
Plus d’une vingtaine de personnalités reconnues au niveau régional, national - voire international - pour leur engagement vis-à-vis de la protection et la sauvegarde de la Biodiversité mais aussi pour leur prise de position tant sur le plan humain, social, juridique qu’agricole, sont invitées à intervenir autour de ce thème complexe, sensible et explosif qu’est l’alimentation en Europe. Chaque intervenant tentera de répondre aux quelques grandes questions brûlantes évoquées ces dernières semaines lors du Sommet de Bruxelles dans le cadre de la Politique Agricole Commune et à Hong-Kong lors des négociations de l’Organisation Mondiale du Commerce.
Le principe d’écorégionalité dont nombre de notions seront évoquées au cours de ces deux journées d’Assises, se propose de porter un autre regard pour une autre société : construire un territoire capable d’accueillir les générations présentes et futures, reconstituer le système agro-immunitaire des régions françaises en relocalisant l’économie rurale, reconsidérer la richesse d’un territoire, seront autant de pistes innovantes qui permettront aux populations dans un futur proche de se préserver et d’anticiper sur les risques climatiques, énergétiques, sanitaires et... alimentaires.
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Modalités d’Inscription- Droits d’entrée
a.. Tarifs Normal Forfait 2 Jours : 95 Euros
b.. Tarif Réduit Forfait 2 Jours : 75 Euros
c.. Tarif normal pour 1 Journée : 55 Euros
d.. Tarif Réduit pour 1 journée : 45 Euros
e.. Tarif normal : Institutionnels, collectivités territoriales ou Professionnels
f.. Tarif Réduit : Etudiants, Chercheurs, Personnes sans emploi, Associations, Groupes, + de 60 ans, Adhérents FNAC
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